Le 6 décembre 1977, la RTB ajoute le F pour affirmer son autonomie.
Mais les difficultés financières s'amoncellent dans le cadre d'une concurrence de plus en plus ouverte via les radios privées.
En avril 1991, la publicité commerciale est autorisée sur les ondes.
Un premier plan de réforme baptisé Objectif 93, mais lancé en 1991 tend à resserrer la gestion de la RTBF. Il aura notamment pour conséquence, la suppression de l'orchestre symphonique et le passage à la trappe des émissions en ondes courtes ainsi que le départ à la retraite de 600 collaborateurs sur les 2600 que compte la RTBF.
14 février 1992 : première émission radio émise d'un studio entièrement numérique à Namur.
A la rentrée, le 24 octobre 1994, cinq radios de la RTBF sont émises depuis le boulevard Reyers avec pour conséquence, l'abandon de Flagey :
La Première, chaîne de l'information,
Fréquence Wallonie, chaîne des régions avec des décrochages par centre de production pour les informations (matin, midi et soir) ainsi que pour les émissions dialectales en wallon du vendredi soir,
Musique 3, la chaîne des musiques et de la culture,
Radio 21, chaîne des 18-35,
Bruxelles capitale qui couvre la région du même nom.
Les difficultés financières liées aux désengagements des pouvoirs subsidiants et l'augmentation des dépenses de la radio-télévision vont amener les organes de gestion à mettre en route un autre plan de réforme baptisé Horizon 97 ; une des conséquences sera la mise à l'écart de 650 agents sur 3200.