Après la révolution de 1830, à Paris, Bruxelles se révolte à son tour (septembre-novembre). L'Europe (Autriche, Prusse, Russie et Angleterre) craint un rattachement de la Belgique à la France révolutionnaire, est l'objet de nouvelles méfiances et menaces de guerre. Malgré la volonté populaire d'annexer sa sœur belge, Louis-Philippe Ier et Talleyrand se doivent de rassurer l'Europe, et concèdent donc « une Belgique Indépendante, et à neutralité perpétuelle », offrant ainsi un gage de bonne foi.
L'indépendance de la Belgique arrange finalement tout le monde, puisque l'Angleterre, la France, et la Prusse s'assurent de la libre circulation sur l'Escaut, et divisent en deux l'ex-Royaume des Pays-Bas.