Face à la problématique des drogues, toute politique exclusivement prohibitionniste ne permet nullement de garantir une maîtrise suffisante du phénomène de la toxicomanie.
A l’inverse, une politique exclusivement antiprohibitionniste, qui se contenterait de n’envisager que la seule dépénalisation de l’usage de toutes ou certaines substances, risque d’entraîner des effets pervers qui pourraient s’avérer, en fin de compte, désastreux. Il est fondamental de rappeler ici et de souligner que les drogues sont des produits dangereux et néfastes. Il ne peut en aucune manière être question de les banaliser ; une attention toute particulière doit être accordée à l’égard des mineurs.